Ordinateur, logiciel et patient…
Depuis plus de 20 ans maintenant, les ordinateurs -et donc les logiciels médicaux- sont entrés en jeu dans la consultation et ont influencé l’échange patient-médecin. Différentes études affirment que l’utilisation de l’ordinateur est plutôt positive et, en général, bien ressentie par les patients qui la trouvent utile même s’il existe des craintes sur la confidentialité. Avec l’ordinateur, l’attitude du médecin est influencée, puisque bien souvent le logiciel occupe une partie de l’échange, par exemple au début de la consultation. Or, on sait que les temps moyens de consultation ne sont pas extensibles à l’infini, même si la France n’est pas parmi les pays où ce temps est le plus court. La fourchette va de 50 secondes dans certains pays pauvres à 23 minutes en Suède, elle est de 8 minutes en Allemagne par exemple (mais la consultation peut être préparée par une infirmière) ; elle est de 17 minutes en France. On sait qu’il existe une volonté de l’assurance maladie de réduire cette durée, pour cela des propositions avancent l’idée de création de postes d’assistants médicaux. Quel rôle le logiciel médical joue-t-il ici ?
Le logiciel, facteur de sécurité…
Patients et praticiens admettent bien le rôle de l’écran parce qu’ils pensent que l’ordinateur et les outils qu’il recèle (dossier médical partagé, archivage des données, suivi des dossiers etc) peuvent améliorer, à la fois, la prise en charge du dossier médical, un meilleur partage des informations importantes (le dossier médical partagé est plutôt bien accepté) et la prise en note des informations. Des chercheurs ont différentié des grands types de comportement du médecin avec son écran et son logiciel spécialisé (W Ventres S Kooienga R Marlin N Vuckovic V. Stewart Clinician style and examination room computers : A video ethnography.), ils en ont tiré l’idée que le style « mixte » c’est-à-dire comportant une alternance de moments d’utilisation de l’écran et de temps d’échange direct avec le patient (43% de temps consacré à l’écran) débouchait sur un taux de satisfaction des patients élevé.
Les avantages d’un logiciel performant -type Med’OC-et…d’une hotline sans attente.
Nous sommes donc entrés dans l’ère de la consultation avec écran, mais il ne faut pas que celui-ci altère la relation entre le praticien et son malade. Il s’agit donc pour le médecin utilisant son logiciel de garder le contact du regard et de faire preuve de pédagogie, en expliquant à son patient pourquoi le logiciel est utile et pourquoi il l’utilise. Toutefois la pression est grande pour demander aux médecins généralistes, par exemple, d’aller plus vite. Ici, le rôle du logiciel n’est plus seulement d’être fiable et facile d’utilisation mais aussi de permettre ce gain de temps qui sera bénéfique à l’échange entre le professionnel et son patient. Med’Oc avec sa facilité d’utilisation -visualisation dynamique, modularité, simplicité de la télétransmission- a pour philosophie de concourir à ce gain de temps qui favorise la relation avec le patient. Faciliter le travail du médecin pour conserver le temps de la relation humaine, telle est l’idée. Pour cela Med’Oc s’attache aussi à offrir, quand cela est nécessaire, une relation de proximité et de compétence directe avec ses utilisateurs. Avec Med’Oc la hotline est assurée par ceux là même qui ont conçu et préparé le logiciel, les temps d’attente sont faibles pour obtenir une réponse. Ce temps précieux doit être celui du médecin et de son patient, c’est le sens du travail de Med’Oc.
(À suivre)