Si un logiciel efficace, adapté -comme Med’Oc- constitue incontestablement un gain de rapidité, si le médecin en cabinet, en MMG ou en milieu hospitalier est à la poursuite du temps, si la technologie gagne du terrain dans les professions médicales, si trois humains sur quatre on désormais un téléphone portable, il n’en reste pas moins qu’il existe, pour les médecins, de vraies raisons d’être vigilant dans l’utilisation des smartphones. En voici quelques-unes :
- La confidentialité des éléments stockés et des messages n’est pas toujours fiable…
- Les messages ou mails que l’on envoie ou reçoit comportent des possibilités d’ambiguïté ou de confusion, entre risques de fautes, de syntaxe et manque de lisibilité d’une pièce jointe.
- L’outil logiciel sur l’ordi permanent du cabinet ou de la MMG est fiable et ne se perd pas, contrairement au smartphone qui s’égare souvent, se perd parfois. Or collègues et/ou patients qui transmettent ou attendent des informations, la plupart du temps, n’imaginent pas que l’outil de réception peut avoir été oublié ou perdu. Le smartphone, de plus, reste un objet d’usage multiple avec lequel la hiérarchisation des informations est moins nette, ou qui contribue parfois à ce que divers usages puissent se bousculer dans une même séquence.
- Enfin, le smartphone est souvent un objet qui, plus que beaucoup d’autres, peut comporter des risques nosocomiaux.
Tout cela ne signifie pas que les logiciels et l’ensemble des éléments technologiques doivent laisser le smartphone de coté, mais le mieux étant l’ennemi du bien, il convient dans l’action des professionnels -concepteur de logiciels, médecins, et autres personnels en général- de toujours réfléchir à ce que la technologie soit bien au service du soignant, et non le contraire…