Logiciels médicaux : entre outils numériques et exigences réglementaires

Le monde médical, il n’est pas seul dans ce cas, a opéré un virage vers le numérique. Aujourd’hui on ne pourrait que très difficilement imaginer un cabinet sans logiciel : prescription, gestion de planning, accès au Dossier Médical Partagé… Le praticien est aujourd’hui entouré et aidé par des outils numériques. Il faut toutefois bien comprendre pourquoi, et dans quel cadre.
Jeune médecin, installation et Ségur du numérique…

L’installation en libéral représente une étape cruciale de la vie professionnelle et de la vie tout court pour les jeunes médecins généralistes ou spécialistes. C’est, entre autres, l’heure des choix localisation et budgétisation du cabinet, mode d’exercice, partenaires ou associés etc…donc Installation individuelle (liberté mais aussi gestion complète), regroupement (maison de santé, pôle de santé, SCM, SEL)…
Retour sur le rôle et les besoins des MMG…

Si les MMG s’organisent et se développent dans les années 2000, l’idée, comme souvent, nait un peu avant -dès la fin des années 70- à travers des initiatives indépendantes et locales sous l’impulsion de praticiens qui réfléchissaient à la possibilité de se regrouper pour offrir des soins de proximité et répondre à des urgences non vitales ne relevant pas des grosses structures hospitalières.
Dans le cerveau de celui qui s’installe…Choix du logiciel médical :

« Au fond qu’est-ce que je veux ? Ou qu’est-ce que je ne veux pas ? Je veux pouvoir me centrer sur ma pratique, sur mon patient avec un logiciel qui favorise mon job. Gestion des dossiers, agenda, télétransmission efficace, accès à mes courriers, intégration des bases médicamenteuses sauvegarde des données.. »
Le logiciel médical et l’écoute du patient : un compromis possible ?

Les médecins généralistes (les généralistes, en priorité, car on les voit régulièrement et on éprouve souvent le besoin de leur parler d’une vie personnelle qu’ils connaissent en partie… mais le propos concerne aussi les spécialistes) le savent, le patient vient pour diagnostic et soin.
Toutefois il vient aussi pour être écouté, pour trouver un sentiment de protection, un espace de parole.
Le logiciel médical et les maisons médicales de garde.

Une maison médicale de garde est une structure particulièrement utile surtout dans ces temps d’épidémie(s)possibles (grippe par exemple). En effet si ces phénomènes épidémiques sont plus ou moins graves, ils engorgent vite les structures hospitalières et comportent parfois des situations qui se prêtent plus à une consultation en MMG qu’à une sollicitation des urgences.
Un sponsor très discret mais engagé…

Dans cette chronique, il ne sera pas question d’informatique médicale, de qualité d’un logiciel médical et de fonctionnalités pour logiciels dernier cri, il sera question d’aventure humaine et surtout de transmission.
La transmission d’une grande et belle idée : l’idée que « tout est possible », même lorsqu’on est malade et que les rêves ne doivent pas s’arrêter.
Les déserts médicaux et le logiciel médical…

Les déserts médicaux se caractérisent par un déficit de service au regard des besoins des habitants d’une zone. On connait les symptômes : faible nombre, voire pénurie de médecins généralistes, éloignement des centres de soins complexes, pénurie de spécialistes, maillage réduit, éloignement des autres professionnels de santé…
Les atouts d’un éditeur de logiciel médical implanté sur son territoire…cinq questions que l’on oublie parfois de se poser…

Bien souvent, dans un cabinet médical partagé, le choix d’un logiciel médical se fait par l’intermédiaire d’un des membres qui s’intéresse particulièrement à la question, qui a ainsi recueilli des informations sur le sujet et auquel on délègue un pouvoir de décision.
Toujours à l’heure du numérique en santé…

On a beaucoup entendu parler du Ségur numérique, désirant le « numérique en santé »…
Les praticiens savent, en général, qu’il s’agit d’un tournant pour le système de santé. D’ailleurs le gouvernement a investi environ deux milliards pour, selon les termes qu’il emploie dans la « feuille de route du numérique de la santé » « mettre le numérique au service de la santé ».